Non aux emprisonnements politiques ! Non aux atteintes au droit de manifester !
Arrêté à la suite de la manifestation du 8 novembre dernier à Toulouse dans le contexte très répressif qui a suivi la mort de Rémi Fraisse à Sivens, notre camarade Gaëtan vient d’être condamné en appel à une peine de deux mois de prison ferme, quatre mois de sursis et 1.100 € d’amendes. Cette peine, d’une incroyable sévérité, est encore plus dure que celle qu’il avait reçu en première instance – deux mois de sursis et la même amende. Gaëtan a le malheur d’être un étudiant syndiqué chez Solidaire Étudiant.e.s et de militer au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Surtout, il a le malheur de revendiquer le droit de manifester librement, contre les interdictions arbitraires des préfectures françaises.
L’Union Syndicale Étudiante (USE) s’insurge contre une peine politique et encourageant les autorités françaises à durcir la répression contre tous les mouvements sociaux. La France préfère tuer ses contestataires, les éborgner ou les jeter en prison plutôt que de mettre un terme à la violence policière. Nous soutenons également tous les autres condamnés de Toulouse, punis pour avoir pratiqué l’une des libertés les plus élémentaires : celle de manifester publiquement son désaccord avec l’État.
La seule et unique solution est l’annulation des condamnations et l’arrêt de la répression policière. L’USE soutient sans réserve Solidaire Étudiant.e.s et tous ceux qui luttent pour la libération de Gaëtan.
Contre les exactions d’un pouvoir injuste, serrons les rangs et refusons toutes concessions : non à la prison pour Gaëtan et ses camarades !