Grève en janvier, pas de sanctions pour les étudiant·e·s
L’Union syndicale étudiante (USE) appelle les directions des établissements d’enseignement supérieur à ne pas pénaliser les étudiant·e·s n’ayant pu se rendre à leurs examens par manque de trains.
L’USE a envoyé des lettres aux directions des établissements ainsi qu’au ministre Marcourt afin qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour éviter que les étudiant·e·s ne soient pénalisé·e·s, notamment en reportant les examens prévus les jours de grève[1].
L’USE demande que les directions d’établissements et les professeurs prennent leurs responsabilités pour que les examens se déroulent dans les meilleures conditions dans l’intérêt des étudiant·e·s.
L’USE insiste sur la nécessité d’une telle mesure, car elle est le moyen le plus efficace pour qu’aucun·e étudiant·e ne soit lésé·e.
L’USE souligne qu’un enseignement public demande aussi de bonnes conditions d’études, dont l’accessibilité par des transports publics.
L’USE soutient les travailleurs de la SNCB en lutte pour sauvegarder le rail belge.
L’USE rappelle que les conséquences des politiques d’austérité sur le rail (suppression de lignes, trains bondés, matériel vieillissant causant pannes et retards fréquents, etc.) touchent les étudiant·e·s chaque jour. Le syndicat souligne que les étudiant·e·s sont des navetteurs tous les jours et pas uniquement les jours de grève.
L’USE se tient à disposition des étudiant·e·s qui se verraient lésé·e·s par la tenue d’examens les jours de grève.
L’USE plaide, par cette action, à la fois pour le renforcement du service public et la qualité des conditions d’études, et pour le respect du droit de grève pour tou·te·s[1:1].
À cette occasion a également été créé un événement Facebook. ↩︎ ↩︎