25.11 - Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et personnes perçues comme tel
Aujourd'hui, c'est la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Aujourd'hui comme hier, dans le monde entier, les femmes continuent d'être victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et insitutionnelles.
Dans le monde, près d'1 femme sur 3 a subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles (sans même compter les chiffres concernant le harcèlement)! (1) Au moins 20 féminicides ("meurtre de femmes car elle est une femme") ont eu lieu en 2022 (2). Et c'est insupportable! Nous serons ce dimanche dans la rue pour crier notre rage et leur rendre hommage. Ensemble, nous sommes plus fortes!
Et les étudiant·es dans tout ça ?
Les étudiant·es aussi subissent des violences : nous l'avons vu avec #balance ton bar et #balance ton folklore, les étudiant·es sont victimes d'agressions, de viols, etc.. de la part de la communauté estudiantine (camarades, amis,..) mais certains témoignages dénoncent également des personnes en position de pouvoir au sein des universités et des écoles : professeurs, assistants, maître de stage.... Les étudiant·es peuvent aussi vivre (avec leurs partenaires souvent), des situations de violences physiques et psychologiques.Les lieux pour venir en parler, alerter, ou se reconstruire, sont encore trop peu nombreux : ➢ les centres de prévention des violences sexuelles et sexistes sont sous-financés, en manque de personnels, et pas assez nombreux. ➢ Sur les campus universitaires, aucune structure adaptée existe pour accueillir ces demandes urgentes.➢ les plannings familiaux sont surchargés.
En tant que syndicat étudiant, notre présence dans la rue et sur le terrain est essentielle. Nous devons être aux côtés des syndicats, qui se battent dénoncer les violences que subissent les femmes sur le marché de l'emploi : contrats précaires, boulots moins payés, harcèlement, violences... Ces violences empêchent les femmes d'atteindre une autonomie financière - pourtant fondamentale pour fuir un conjoint violent.Car c'est en arrachant des droits sociaux que nous éliminerons ces violences!
Quelles solutions?
1) La création de centres voués à la prise en charge de victimes, à l'accueil de jour comme de nuit et un refinancement de ceux qui existent déjà.
2) Des campagnes de sensibilisations efficaces sur les violences faites au femmes (visuels, formations obligatoire des étudiant.es, etc).
3) La mise en place de cellule d'écoute spécialisée et de groupe de parole garantissant l'anonymat des participantes.
4) La formation des professionnels de santé sur les violences sexuelles et sexistes.
5) Un salaire étudiant pour permettre l'émancipation des étudiantes de leurs foyers ou leur conjoint violent.
Rejoins-nous à la manifestation ce dimanche 27.11 à 13h au Mont des Arts!
(1)unwomen.org - mettre fin a la violence a l'égard des femmes