Les étudiants de l’ULB en lutte contre l’austérité !
Les étudiants de l'ULB en lutte contre l'austérité
Ce vendredi 21 septembre, à l’occasion du discours de rentrée académique de l’Université Libre de Bruxelles, nous, étudiants de différents cercles politiques de gauche de l’ULB, avons mené une action en front commun pour dénoncer la politique d’austérité menée par le gouvernement Di Rupo. Celui-ci était en effet l’invité d’honneur de la cérémonie, fait qui suffit à démontrer la connivence entre les autorités de l’ULB et le gouvernement actuellement en place. Notre objectif : rappeler les revendications politiques de la jeunesse, qui est l’une des cibles principales des mesures antisociales qui nous touchent non seulement en Belgique, mais aussi dans toute l’Europe.
Vous avez dit Université « libre » de Bruxelles ?
Alors que les étudiants voulaient s’exprimer de manière pacifique et que leur discours soit entendu, leurs calicots ont immédiatement été confisqués, et les revendications ont été rapidement couvertes par des applaudissements, les faisant passer pour des chahuteurs sans même prêter attention à leurs propos.
Nos revendications sont pourtant légitimes :
Nous exigeons un enseignement de qualité accessible à tous et refinancé à hauteur de 7% du PIB, ainsi que la suppression de tout partenariat public-privé. Le gouvernement doit investir dans le logement social, y compris étudiant. Nous revendiquons également la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté d’installation et de circulation pour touTEs. Nous nous opposons à toute politique d’austérité ! Ce n’est pas à nous de payer leur crise !
Ce que nous demandons est réaliste, mais ça demande que le gouvernement ait le courage d’affronter le grand capital plutôt que de lui dérouler le tapis rouge. La jeunesse luttera pour imposer ces mesures d’urgence. Nous nous sommes rassemblés ce vendredi 21 septembre pour rappeler aux dirigeants socialistes que nous ne sommes pas de simples « gouvernés ». Le peuple ne devrait jamais avoir peur de son gouvernement, c’est le gouvernement qui doit craindre le peuple.
Nous sommes une collectivité, et nous rendrons au mot « politique » tout son sens, celui du bien commun. Nous sommes là pour rappeler que cette collectivité, c’est nous, et que nous ne nous laisserons pas faire ! Cette action n’est qu’un début : sur le campus, ce n’est pas seulement la rentrée académique mais aussi la rentrée politique ! Une assemblée sur les logements aura déjà lieu la semaine prochaine.
Comac
Sections bruxelloises des Etudiants FGTB
Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
Jeunes anticapitalistes