Les étudiants pour le blocage du Conseil d'administration de l’ULB contre la réforme de la "gouvernance"

Les étudiants pour le blocage du Conseil d'administration de l’ULB contre la réforme de la "gouvernance"

Ce jeudi 10 octobre, une assemblée générale des étudiant(e)s de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) convoquée par le Bureau des étudiants administrateurs (BEA) a décidé de bloquer le Conseil d'administration (CA) ce lundi 14 octobre si le point de la réforme n'est pas retiré de l'ordre du jour.

Les étudiant(e)s de l'assemblée générale refusent le coup de force du vote de cette réforme. Les étudiant(e)s rappellent aux autorités de l’ULB le respect du « libre examen » dans leurs propres décisions.

L'Union syndicale étudiante (USE) rappelle que fin mai 2013, en plein blocus, les étudiant(e)s furent informés d'un projet de réforme de la gouvernance à l’ULB, changeant ses statuts. Les autorités avaient constitué, presque secrètement, plusieurs groupes de travail d’« experts » depuis 2 ans sur ce projet, sans en avertir la communauté universitaire.

L'USE déplore que cette réforme veuille transformer notre université en une entreprise managériale. Notre syndicat étudiant pointe notamment la séparation du CA en deux entités (une pour la gestion et une pour la politique académique), effaçant ainsi toute opposition possible des corps dits « minoritaires » (étudiants, travailleurs, chercheurs), un des derniers acquis de démocratie qui persistait de Mai 68.

L'USE, aux côtés des principales organisations étudiantes de l'ULB ainsi que des syndicats des travailleurs, se positionne contre la réforme.

L'USE suivra la décision de blocage du CA proposée lors de l'assemblée générale ainsi que les revendications étudiantes, qui furent votées à une très large majorité.

Les étudiant(e)s de l'assemblée générale revendiquent de manière indissociable le report de la réforme après les élections universitaires de décembre, ainsi que l’initiation d’un débat contradictoire sur l’ULB concernant la réforme préalablement à la mise en place d’un référendum où tous les membres de la communauté universitaire (étudiants, travailleurs, chercheurs, professeurs) pourront s'exprimer.