L'ordre ancien règne à nouveau à l'ULB
L'Union syndicale étudiante - Jeune FGTB de l'ULB prend acte de la décision du 17 juin 2013 du conseil d'administration, persévérant dans la voie de la négation de la démocratie, en adoptant son importante réforme des statuts de l'université.
Malgré la mobilisation d'une cinquantaine de personnes du personnel, des chercheurs et des étudiants devant le conseil d'administration, venant appuyer leur appel à reporter le vote à une période propice au débat et non durant le blocus, les autorités ont imposé au pas de charge leur réforme.
La séance du conseil d'administration fut rocambolesque, les autorités ont fait usage de tous les artifices imaginables pour faire passer leur projet. Nous nous indignons des pressions sur des membres du conseil d'administration, des procédures de séances plus qu'inhabituelles et une date choisie pour empêcher toute mobilisation étudiante.
Les autorités de l'ULB ont pu sabrer le champagne qui célèbre le retour en puissance des corps académiques et de l'exécutif.
Nous tenons à saluer ici la résistance du Bureau des Étudiants Administrateurs (BEA) et leur opposition unanime au projet.
Cette réforme, rappelons-le, consiste à concentrer les pouvoirs dans les mains des autorités de l'université et de son corps académique. Elle est passée en catimini : le projet des autorités a été révélé il y a moins de deux mois, après un travail discret en petit groupe où le projet avait été découpé en petit morceau à amender.
Les autorités se trompent si elles croient avoir définitivement gagné leur contre-révolution conservatrice ! Messieurs les conservateurs, les étudiants vous donnent rendez-vous en septembre pour le prochain round !