Manifestation syndicale nationale du 7 octobre 2015

Manifestation syndicale nationale du 7 octobre 2015

Pour nous étudiant.e.s l’avenir s’annonce sombre : le gouvernement fédéral prend de nombreuses mesures qui nous concernent.

Futur.e.s travailleurs.euses : on sera plus précaires et on gagnera moins !

Le gouvernement MR-NVA a décidé de limiter les allocations de chômage « d'insertion » (celles avant le premier emploi) pour nombre d’entre nous (tou.te.s ceux.celles qui auront 25 ans ou plus en sortant de leurs études. En gros, on n’a pas intérêt à rater plus de deux fois… sur toute notre vie !) et ce malgré un chômage très important chez les jeunes (une personne sur quatre).

Ce n’est pas tout : les salaires ont été gelés, en bloquant leur hausse parallèle aux prix (c’est-à-dire « l'indexation »). On est déjà à une perte de 25 000 euros sur une carrière.

Et ne vous attendez pas à profiter d’une retraite bien méritée avant très longtemps: les pensions ont été retardées de 65 à 67 ans.

L’enseignement et les étudiant.e.s ? Pas la moindre amélioration en vue !

L’enseignement supérieur n’est pas épargné par l’austérité… parce qu’il la subit depuis plus de 20 ans. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a gelé les budgets de celui-ci depuis la communautarisation de l’État belge dans les années 1990.

Sans refinancement, on continue d’accueillir des étudiant.e.s plus nombreux.euses (car tout simplement… la population a augmenté) avec les mêmes moyens.

La démocratisation de l’enseignement stagne voire diminue. Pour rappel, la démocratisation des universités et hautes écoles n’est pas effective: les ménages ayant moins de 1250 euros par mois, c’est-à-dire 30 et 35% de la population belge, sont sous-représentés dans l’enseignement supérieur, composant à peine plus de 15% des étudiant.e.s.

Pourquoi ? Parce que les bourses sont maigres, pas du tout adaptées au coût de la vie. Et encore bien trop peu d’étudiant.e.s y ont accès: un sur quatre en BA1, et de moins en moins les années qui suivent. De plus en plus d’étudiant.e.s doivent bosser pour arrondir les fins de mois, souvent dans des conditions pourries, et au détriment de leurs études.

Les conditions d’études empirent_: les auditoires trop petits pour accueillir tout le monde, les secrétariats débordés, la qualité de la formation réduite par manque d’encadrement pour les travaux en petits groupes, les horaires abracadabrantesques… Les exemples ne manquent pas dans notre vie quotidienne d’étudiant.e.s.

On ne l’accepte pas ! On ne payera pas la crise que les financiers ont causée !

De l’argent, il y en a ! Dans la poche du 1 % de la population qui possède près de 60% des richesses !

Événements

Départ collectif étudiant

Mercredi 7 octobre 2015

10h - PUB (av. Héger)

Café des étudiants

Lundi 5 octobre 2015

Discussions ouvertes

19h - 131 av. Buyl