Soutien aux étudiant-e-s en soins infirmiers de Francisco Ferrer

Soutien aux étudiant-e-s en soins infirmiers de Francisco Ferrer

L'Union syndicale étudiante exprime son soutien aux étudiant-e-s en soins infirmiers de la Haute école Francisco Ferrer, pour de meilleures conditions d’études et de réussite pour tou-te-s !

L’Union syndicale étudiante (USE), membre des Jeunes FGTB, exprime tout son soutien aux étudiant-e-s de la Haute École Francisco Ferrer en soins infirmiers (hôpital Brugman), à qui la direction a refusé une semaine de blocus, mettant à mal leurs chances de réussite aux examens.

L’USE tient également à dénoncer sévèrement les intimidations et menaces de représailles que la direction a faites envers les étudiant-e-s, après leur rassemblement de la semaine dernière.

En effet, leurs conditions d’études sont inacceptables : alors qu’une semaine de blocus devait être organisée à la fin du mois de mai comme c’est le cas chaque année, les cours ont été prolongés dans l’horaire, sans permettre aux étudiant-e-s de s’organiser à temps. Il faut savoir que les cours ont lieu tous les jours de 8h à 17h, avec des cours le samedi matin, et tout ceci en plus des travaux à remettre avant la session. Session qui comporte par ailleurs 17 examens à passer en l’espace de quelques jours. Face à de telles conditions, les chances de réussite de ces étudiant-e-s sont proches de zéro, condamné-e-s à subir un taux d’échec important, et un nombre insurmontable de nouveaux examens en deuxième session.

La direction, en redoublant d’efforts pour rendre toujours plus pénible la réussite, se trouve dans une logique de sélection des étudiant-e-s. Or la pénurie d’infirmier-ère-s dans les hôpitaux est criante et ce depuis 2006. Pour que ces besoins soient remplis, la priorité pour ces institutions doit être de favoriser la réussite plutôt que de l’entraver comme c’est le cas ici.

Nous demandons à la direction de Francisco Ferrer d’accorder des concessions aux étudiant-e-s, en annulant les cours qui sont encore prévus, ou en repoussant la session d’examens. Cela est tout à fait possible, et souhaitable, pour la réussite des étudiant-e-s. Ceux-ci demandent tout simplement à pouvoir apprendre, se former, et réussir dans de bonnes conditions d’études.

L’USE exige également que cessent les intimidations dont sont victimes les étudiant-e-s. Ces pratiques autoritaires et arbitraires, trop souvent répandues dans les Hautes-Écoles, ne sont plus tolérables. Nous ne pouvons pas accepter que des étudiant-e-s soient intimidé-e-s de cette manière pour la simple raison d’avoir tenu à défendre et faire respecter leurs droits !