USE contre les 45h, étudiant·e·s solidaires de la grève

USE contre les 45h, étudiant·e·s solidaires de la grève

L’Union syndicale étudiante lutte contre les mesures d’austérité, dans l’enseignement comme ailleurs. L’USE s’implique dans l’Union des bloqueur·euse·s de la loi des 45h et soutient les travailleur·euse·s en grève contre l’austérité.

Travailler jusqu’à 45 heures par semaine, être averti·e la veille de ses horaires de travail, rester en intérim pour toujours [1] : voilà quelques aperçus de la précarisation et la flexibilisation que nous promet la loi Peeters.

Étudiant·e·s, travailleur·se·s en formation, nous voyons ce qui nous attend et nous refusons que nos vies soient soumises à un emploi pour parvenir à survivre. C’est pourquoi l’Union syndicale étudiante soutient et s’associe à l’Union des bloqueur·euse·s contre les 45 heures, qui coordonne des assemblées locales démocratique où se réunissent celles et ceux qui veulent bloquer cette loi et son monde par tous les moyens nécessaires.

45 heures ne passeront pas, la loi Peeters on la bloquera !

Demain, le 24 mai, nous nous joindrons ainsi au cortège de l’Union des bloqueur·se·s dans la manifestation nationale pour exiger le retrait de la loi des 45 heures. Le rendez-vous est fixé ce mardi 24 mai à 10h devant la tour des Finances [1:1].

L’Union syndicale étudiante soutient la lutte des travailleur·euse·s contre l’austérité

Cette mesure n’est qu’une parmi les autres du gouvernement, contre lequel la contestation sociale se poursuit. En plus de la manifestation nationale du 24 mai, les organisations syndicales ont déposé des préavis de grève pour les 31 mai et 24 juin.

L’USE soutient les travailleur·euse·s en lutte contre les politiques d’austérité, en général et en particulier dans les transports en commun et sur le rail. L’USE rappelle que les conséquences des politiques d’austérité sur le rail (suppression de lignes, trains bondés, matériel vieillissant causant pannes et retards fréquents, etc.) touchent les étudiant·e·s chaque jour. Un enseignement public demande de bonnes conditions d’études, dont l’accessibilité par des transports publics.

L’USE appelle à ne pas pénaliser les étudiant·e·s n’ayant pu se rendre à leurs examens par manque de trains

Une lettre a été envoyée aux directions des établissements ainsi qu’au ministre Marcourt afin qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour éviter que les étudiant·e·s ne soient pénalisé·e·s, notamment en reportant les examens prévus les jours de grève, comme cela est déjà fait dans certaines facultés. L’USE demande que les directions d’établissements et les professeurs prennent leurs responsabilités pour que les examens se déroulent dans les meilleures conditions dans l’intérêt des étudiant·e·s.

L’USE se tient à disposition des étudiant·e·s qui se verraient lésé·e·s par la tenue d’examens les jours de grève. L’USE plaide, par cette action, à la fois pour le renforcement du service public et la qualité des conditions d’études, et pour le respect du droit de grève pour tou·te·s [1:2].


  1. Pour en savoir plus, lire notre Cahier de revendications. ↩︎ ↩︎ ↩︎