Pas de sanction pour les étudiant·e·s lors de la grève
L’Union syndicale étudiante soutiendra tou·te·s les étudiant·e·s pénalisé·e·s pour n’avoir pas pu assister à un examen à cause de l’absence de transports.
En effet, l’ARES[1] a déclaré que le nécessaire serait fait pour que les étudiant·e·s ne soient pas sanctionné·e·s par l’absence de transports publics lors de leurs examens. Le ministre de l’enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a lui-même a affirmé qu’à sa connaissance, les établissements se seraient organisés pour les jours où le préavis avait été posé[1:1].
De plus, selon l’Article 138 du Décret dit « Paysage », « l’établissement d’enseignement supérieur est tenu d’organiser au moins deux évaluations d’une même unité d’enseignement en fin de deux quadrimestres différents d’une même année académique. » Les établissements ne peuvent donc renvoyer d’office les étudiant·e·s à la seconde session.
Alors qu’il est donc de leur devoir d’organiser les examens sans pénaliser les étudiant·e·s, nous ne pouvons pas accepter que les examens soient maintenus sans adaptation les jours de grève. Maintenir les examens pénalise de facto les étudiant·e·s.
Dès lors, l’Union syndicale étudiante soutiendra les étudiant·e·s dans leurs recours.
Pour rappel, l’Union syndicale étudiante est solidaire des travailleur·euse·s des services publics en grève :
- Parce que l’enseignement, comme la santé, les transports et tous les services publics sont touchés par les coupes budgétaires.
- Parce qu’un enseignement public demande de bonnes conditions d’études et donc des services publics de qualité.
- Parce que l’accès et la réussite pour tou·te·s demande un refinancement public de l’enseignement et non l’austérité.
Comme le demandaient l’Union syndicale étudiante, et la FEF lorsqu’elle ont appelé à ne pas pénaliser les étudiant·e·s. ↩︎ ↩︎